Introduction à la liste des souscripteurs d’actions
SAS, SASU, SARL, EURL, SCI,... Pour créer une entreprise, de nombreuses démarches doivent être effectuées. Ainsi, au delà de la rédaction des statuts de la société, il faut encore officialiser sa constitution auprès de l’administration par son immatriculation auprès du greffe. Pour cela, le fondateur doit notamment prendre rendez-vous à la banque pour procéder au dépôt des fonds.
En effet, la société que vous créez dispose d’un capital propre, le capital social. La loi pose un capital minimum pour la création d’une SA, société par actions. Pour les autre sociétés, notamment en SARL ou en SAS, le capital est librement fixé par les associés lors de la rédaction des statuts.
Quoi qu’il en soit, une partie au moins de ce capital doit être déposée sur un compte de dépôt, auprès d’une banque, d’un notaire, ou de la Caisse des dépôts et consignations. En effet, si le capital doit être souscrit, il n’a pas nécessairement à être intégralement libéré. Autrement dit, il suffit de déposer sur le compte au titre du capital un part du capital souscrit, et de libérer les apports progressivement. Les sommes déposées seront alors bloquées jusqu’à réception du Kbis. Les règles relatives à la libération du capital varient d’une forme sociale à l’autre.
Le capital de départ d’une société est constitué des apports effectués par les associés. On dit alors que les membres de la société souscrivent des actions, en échange desquelles ils auront un pouvoir de décision dans la société par le droit de vote, et pourront être rémunérés en cas de profit par la réception de dividendes. Dans le cas d’un apport en numéraire, il s’agit donc de verser un montant donné pour recevoir en contrepartie un nombre correspondant d’actions ou de parts sociales.Pour officialiser la création d’une société, il faut donc donner les renseignements nécessaires à l’identification des associés apporteurs, mais aussi du capital. C’est alors qu’intervient la liste des souscripteurs, qui en fait le bilan.