De même qu’un avis d’échéance de loyer peut être envoyé dans le cadre d’un bail commercial, il peut être utile en bail d’habitation meublée ou non meublée.
Le contrat de location d’un immeuble d’habitation prévoit comme contrepartie principale à la jouissance du logement le paiement d’un loyer, qui concentre en pratique l’essentiel des rapports entre bailleur et locataire. En effet, le bail prévoit au moins le montant du loyer, si ce n’est les modalités de son paiement.
Le contrat signé peut ainsi prévoir une date d’échéance, c’est-à-dire une date à laquelle le loyer est dû, doit être payé. Si ce n’est pas le cas, le locataire peut le faire jusqu’au dernier jour du mois d’occupation. En effet, le loyer est généralement mensualisé, et même lorsqu’il est prévu une autre périodicité (par exemple un loyer trimestriel ou annuel), le locataire peut obtenir de le mensualiser sur demande. Lorsqu’une date d’échéance du loyer est prévue au contrat, le locataire est tenu de le payer à cette date, sans quoi il est considéré en retard dans ses paiements, même si ce n’est pas la fin du mois.
Quoi qu’il en soit, lorsque le locataire devient redevable du paiement de son loyer, le bailleur peut choisir de lui rappeler cette obligation par le biais d’un avis d’échéance, ou appel au loyer, qui lui permet d’anticiper d’éventuels retards. Pour en donner une définition, l’avis d’échéance de loyer est donc un document facultatif et informatif qui vise à rappeler au locataire qu’il est redevable du paiement de son loyer. Il ne faut pas le confondre avec la lettre de relance, qui peut être envoyée en cas de retard caractérisé dans le paiement avant de mettre en oeuvre une procédure contentieuse.